ReBeLs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Les assassins de SilverWorld
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 A la recherche de son homme

Aller en bas 
AuteurMessage
lamumu
tueur de Sanglier sanguinaire
lamumu


Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 11/03/2005

A la recherche de son homme Empty
MessageSujet: A la recherche de son homme   A la recherche de son homme EmptyMar 17 Jan - 1:09

1. Le Sauvetage

Ce jour là comme à mon habitude, j’étais parti chasser, une chasse à l’homme tout naturellement, mais contrairement à ce que je pensais, ce n’était pas un jour comme les autres. Déjà ce matin en me levant, Ange jeta à mes pieds un bout de parchemin tout griffonné et pouffa de rire :

-Tiens lis ça beauté ! Ça vaut vraiment le coup d’œil ! En voila un pti comique ! Il te « convoque »… comme si on pouvait convoquer un Rebels… vraiment n’importe quoi tiens ! Tu devrais y aller rien que pour le dépecer vivant histoire qu’il comprenne bien la leçon !

-Mais c’est quoi ça !?!

-Lis tu vas voir c’est pour toi je l’ai trouvé au pied de la porte de la forteresse en me levant ce matin.

Alors je me mis à lire, essayant tant bien que mal de déchiffrer ce qui était écrit …vu le nombre de fautes… ça devait vraiment être un imbécile

« Moi te convoké toi Lamumu pour duel mortel, toi devoir etre a rendé vous pour catorze heur sur les terres de dusso la froide au repère des tortus…»

J’avais la tête dans le cul, et un pti rigolo m’avais envoyé un message qui m’avais presque fait sourire… c’était un piège de toute évidence… mais la curiosité et la tentation était bien trop grande pour que je n’y aille pas pointer le bout de mon nez au lieu de rendez vous.

C’est comme ça que je me trouvais à la chasse, me défoulant un peu et en attendant l’heure de rencontre. Vers une heure je sifflais pour appeler mon dragon (j’avais reçu le don de parler aux dragons de ma défunte mère), qui avait adopté le nom de Sylibias. C’était un magnifique dragon cuivré, il avait toujours répondu à mon appelle quand j’avais eu besoin de lui, je pense tout simplement qu’il me voyait comme quelqu’un de confiance depuis que je l’avais sauvé de braconniers lorsqu’il était encore bébé dragon.

Le voyage fut rapide vers les terres de Dusso, il me déposa puis reparti m’attendre non loin de là. Je me dirigeais alors vers le lieu de rencontre, je pris une petit barque pour traverser le grand lac pour rejoindre la foret où se trouvais l’homme qui me défiait en combat singulier. D’ailleurs était –ce un homme ou une femme ? Pas la moindre idée…je verrai bien assez tôt je pense… je déposais ma barque sur le rivage, et rejoignit à pied la petite foret juste a coté de la ville… il est sur que nous ne serions pas dérangé ici, et bien isolé pour notre duel.

Nous nous retrouvions à quatorze heures tapante, il faisait sombre dans cette foret… un homme fort bien bâti se trouvait là devant moi, et autour je sentais plusieurs présences, des ombres qui bougeaient… c’était donc bien un piège…très bien j’y ferrai face ! Je ne connaissais pas cet homme… et visiblement lui non plus, car il avais l’air surpris en me voyant… il devait simplement me connaître de nom et chercher à venger une personne de son entourage, et bien soit… je ne me laisserai pas faire même si il s’agit de vengeance .

-Alors c’est toi qui te permets de me convoquer ? Tu crois peut être que je suis à ta disposition ?

-Tu es là non ? Alors qu’est ce que ça change… ?

-Cela change que ta maladresse pourrait te coûter la vie…

-Sais-tu pourquoi tu es ici ?

-Oui je me doute que tu cherches à te venger par l’intermédiaire d’un duel…à la régulière…ou presque…

Je regardais tout autour de moi, pour qu’il comprenne que je n’étais pas dupe de cette tromperie.

-Je t’ai envoyé ce message pour te tuer… pas te défier… voila la raison.

-Bien et combien de personnes as-tu prévu pour accomplir ce dessin, disais-je d’un air sarcastique ?

-Eh bien ma foie j’ai emmené 7 tueurs pour venir à bout de toi, donc nous sommes huit au total… mais j’aimerai que tu répondes à ma question… Pourquoi une aussi belle femme que toi a pu tourner aussi bas, en te faisant recruter par des assassins sans merci ?

-Tu sais...les assassins sont bien plus humains que tu ne le pense, ils tiennent ardemment à la vie en hottant celles des autres certes…mais ils défient la mort dans la dignité servant leur dieux… personnellement, si je me suis résolue à rejoindre le mal ce n’est que dans un seul but…accomplir une vengeance… c’est la voie que j’ai choisi et les personnes qui se mettent sur ma route pour m’en empêcher ou pour m’en dissuader connaissent tous le même sort…la mort… en devenant l’assassin…je le comprend l’apprivoise…je sens ce qu’il pense…la limite entre l’amour et la haine a toujours été étroite.

-Tu sera au moins heureuse de mourir au combat… c’est toujours ça de gagné pour toi, adieu poupée, on se reverra dans l’au-delà… ou peut être que je pourrai faire de toi ma femme ou mon esclave…

-Tu me dégoûtes…tu es le plus répugnant homme que j’ai pu rencontrer…ça m’excite pourtant… je ferrai de toi de la charpie, je te viderai de tes entrailles… te découperais la tête...elle servira de gobelet pour boire de la bière.

En prononçant ces paroles, j’esquivais mes assaillant à une vitesse incroyable, je faisais tournoyer mon épée au dessus de ma tête…la trois têtes venaient déjà de tomber…plus que cinq. Je me battais comme un démon, une furie que rien n’arrêterait… je devais vivre…ma vengeance n’avait toujours pas été accomplie…c’était mon seul but…ma vie entière dévouée à cette seule fin…tuer ma rivale, et ça ne serai certainement pas une petite armada de guerriers qui m’arrêterais…ils mourront tous jusqu’au dernier.

Je couru droit devant un arbre…un homme me suivant de près, de trop près…je pris appuis sur le tronc pour sauter en arrière sur le tronc… et la je retombais derrière l’homme lui plantant ma lame dans la jugulaire droite...plus que quatre…ce compte à rebours qui résonnais dans ma tête, à répétition…sans fin…jusqu'à ce qu’il soit tous par terre à se vider de leur sang.

Le nombre de combattant avait été fortement réduit… je voyait leurs mines terrifiées…sauf celle de l’homme qui m’avais convié a la bataille…il était défiguré par la haine, la colère…il me lançait un espèce de regard sadique… et après il ose me demander pourquoi j’ai rejoint les voies du mal… Toujours est-il que les quatre hommes formaient un cercle autour de moi…attendant une occasion unique pour m’achever froidement…moi attendant que l’un perde son sang froid pour briser leur défense.

C’est alors qu’un énorme dragon surgit du ciel et fendit sur l’un des hommes… l’attrapa dans ça gueule pour l’emmener avec lui pour le dévorer un peu plus loin…mais il faisait des ronde autour de la zone de combat…attendant le moindre signe de ma part pour qu’il m’aide…mais je le congédiait…voulant finir mon œuvre seule. Il hésita, mais je lui lançais alors

-Va ! Je te rejoins vite, ne t’inquiète pas je vais les finir seule !

Alors il s’éloignait dans le néant…me laissant seule face a trois mercenaires…L’homme eu un léger rictus en m’entendant, les deux autres suaient a grosses goutte. Je me rapprochais des trois hommes avec une démarche féline, balançant mes haches, ronronnant presque de plaisir, j’entendis une brindille craquer…

-C’est pas beau de mentir, lançais-je à mon adversaire…Vous étiez donc neuf…Allé ! sort de la chien galeux !

…pas un bruit…

-Bien reste caché…je t’aurai plus tard !

Continuant à me diriger vers mes proies, je leur lançais un petit sourire en coin très déstabilisant. Un des deux compères de l’homme se jeta sur moi…je n’attendais que ça…belle erreur de sa part…je m’agenouillais…lui plantais mon épée dans le ventre en me relevant, puis je levais la jambe gauche pour saisir le poignard logé dans son fourreau, fixé a ma cheville gauche pour lui trancher net la gorge.

Le sang gicla sur ma figure et mon buste…il se mis a cracher du sang…ces yeux devenait gélatineux…il était mort…plus que trois…

Le deuxième claquait des dents…tu parles d’une armée de guerriers assassins…Je lui lancais alors un

-BOUH !

Il se mit a détaller comme un lapin…ahahah trop drôle…mon poignard encore a la main gauche, atterrie précipitément dans son dos…et le fit tomber raid. Il n’en restait plus que deux…l’un devant moi, l’autre terré dans un coin de la foret…attendant une occasion de me trancher la gorge.

J’avançais toujours…et la CLAC

-AIE ! Purée c’est quoi ça !

Ma cheville droite était piégé dans une sorte de piège à ours a l’ancienne…utilisé toujours à des fins de braconnage…me cisaillant la chair, j’avais l’impression que mes os étaient broyés.

-Ahahah…comme quoi la chance me sourie enfin…tu es à ma merci

Evidement…le dernier homme tapi dans l’ombre surgi me donnant un violant coup de massue sur la tête puis il m’agrippa par derrière pour me maintenir tranquille. Je ne disais mots…espérant par une quelconque manière m’en sortir…ça ne pouvais être la fin. J’étais encore a la limite de la conscience…me sentant partir…quitter mon état d’éveil pour partir je ne sais trop où…la mort…ou juste le sommeil ?

L’homme responsable de toute cette mascarade tenais la juste devant moi satisfait de sa victoire…une bien petite victoire…Il m’attrapa violement par les cheveux…maintenant ma tête…Il glissait la lame glaciale de son épée le long de mon cou

-Alors cette sensation t’es t’elle agréable ma douce ?

Je lui cracha au visage…il essuyais le mollard avec le dos de sa main droite, puis il se mit a rire d’un rire gras…

-Je t’aime bien en fin de compte…j’aime ton agressivité…ton énergie…je vais te garder…jusqu'à ce que tu ne m’amuse plus…

Il tirait plus fort mes cheveux en arrière, et il sentait mon odeur à la base de mon cou

-Même après un combat aussi acharné, tu arrives à sentir bon…comment se fait-il que tu aies choisi cette voie de combat plutôt qu’une vie bien tranquille de dame de cour

Il rebasculait ma tête en avant et m’embrassa avec violence, puis il retendit l’épée en ma direction faisant glisser la lame de mon cou jusqu'à mon décolleté…et il trancha net tous les lacets maintenant par l’avant mon armure en cuire épais, dévoilant ainsi ma poitrine nue. Il commençait déjà à approcher sa main sur ma poitrine quand une voie grave surgit de nulle part…

- Lâchez-la maintenant pauvres lâches, venez plutôt voir tonton Marcel !

Il apparu à la lisière de la foret traînant à terre à ses cotés une hache d’une dimension telle que je me demandais comment il pouvait la soulever…visiblement mes gredins connaissaient l’homme face a eux…ils fuirent sans demandé leur reste…me laissant la seule face a cet inconnu qui me voulais du bien ? Ou...je ne sais franchement pas quoi…

Il s’approchait calmement de moi me disant tout simplement qu’il voulait me sortir de la et que je devais rester calme… je n’avais plus la force de m’agiter…le coup a la tête m’ayant complètement sonné…Il me prévenait que l’extraction de ma jambe au piège serai douloureuse… j’acquiesçais simplement…que faire d’autre. Il écarta le piège et j’eu a peine la force de lever ma jambe de la tellement la douleur était atroce.

Je ne fit que reposer ma jambe a terre, je ne pouvais pas m’appuyer dessus naturellement, l’inconnu se releva, me souriais… je le remerciais de m’avoir sauvée…je commençais a vacillé doucement, puis je fini par tomber dans ses bras inconsciente après lui avoir lancé des

-Merci…merc…
Revenir en haut Aller en bas
lamumu
tueur de Sanglier sanguinaire
lamumu


Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 11/03/2005

A la recherche de son homme Empty
MessageSujet: Re: A la recherche de son homme   A la recherche de son homme EmptyVen 20 Jan - 3:06

2.La Déception

Une lumière chaude et intense perçait les lourdes tentures dans la petite chambre où je me trouvais, c’est ainsi que je me réveillais, avec ce doux rayon de soleil venant chauffer et caresser mon visage endormi.

En ouvrant les yeux, j’avais l’impression que j’avais dormi pendant des siècles…que m’était il arrivé ? Comment étais-je arrivée ici ? Je ne saurai le dire. Je ne savais même pas où j’étais, bien que ce lieu me soit fort familier. La petite chambre était simple, un plancher un bois, un lit deux places aux couvertures douces et mouilleuses, une chaise où était déposé bien en ordre mon équipement…enfin je suppose que c’est le mien…

J’avais un mal de crâne pas possible, pire que le lendemain d’une fête bien arrosée, je passais ma main dans les cheveux...Et là flash back…je me revoyais dans la forêt, la cheville broyée par un piège, un homme arrivant par derrière, me flanquant un coup énorme sur le crâne. Mais que signifiait ce rêve étrange… ? En touchant mon crâne, je ne sentais pas la moindre blessure…je n’y comprends absolument rien.

Je repoussais les draps et je m’asseyais sur le rebord du lit, ma cheville était bandée, mais qu’est ce qu’il m’étais arrivé au juste ? J’essayais alors de me lever…mais je retombais sur mon lit…ma cheville me faisant extrêmement mal…elle était encore bien faible visiblement. J’entendais des bruits d’allées et venues derrière ma porte…j’étais donc dans un lieu publique ? Une grande maisonnée ? J’entendais une rapide discussion derrière la porte :

-Alors Marcel ! Des nouvelles de ta femme ? Comment se porte t’elle ?

Marcel….Marcel…j’avais déjà entendu ce nom quelque part…

-Eh bien écoute pour le moment je ne sais pas trop… Le temps nous le dira…

Les pas avancèrent jusqu’à ma porte…et quelqu’un commençait a tourner la poignée de ma porte, cette personne avait visiblement oublié les bonnes manières…je lui lançais un

-Qui va là ?

La personne forte surprise ouvrit rapidement et énergiquement la porte pour voir ce qui se passait…

-Ah mais tu es réveillée ! Enfin ! Cela fait plus de 4 jours que tu joues l’endormie !

Il se tenait là devant moi, l’air réjouis. C’était un fort beau guerrier…son imposante carrure en ferai fuir plus, comment je sais que c’est un guerrier…je ne sais pas je le sentais…et vu le nombre de cicatrices…ça ne pouvait être que ça ! Je l’observais comme un enfant découvrant un nouveau jouet…d’un œil curieux et plein d’envi de le connaître mieux.

-Où est-ce que je suis ? Qu’est ce qu’il m’est arrivé…. ?Qui es tu ?

-Eh bien je m’appelle Marcellusio, j’tai retrouvé bien sonnée dans les bois dis donc…j’ai l’impression que tu as pas encore récupérée toutes tes facultés. Alors c’est quoi ton pti nom ma jolie ?

-Eh bien je m’appelle…euh…je m’appelle…

Là pas moyen de lui dire mon nom…j’avais complètement zappé tout mon passé…en y réfléchissant plus…je ne savais même pas ce qu’il m’était arrivé. Devant mon désarroi, il me lança :

-C’est pas grave…ça va te revenir…le temps que tu reprenne un peu conscience…le choc était plutôt violent…si tu avais vu ta blessure au crâne ! T’aurai flippé !

Je le regardais me parler sans comprendre un traître mot de ce qu’il me racontait là, alors en me voyant complètement à la masse…il se décida a me raconter un peu ce qu’il avait vu se passer avant de me recueillir et de me transporter ici…

En gros, il serait arrivé sur la scène de l’action au moment où un homme m’agrippait fermement pendant qu’un autre jouait à un jeu sadique, il avait décidé d’intervenir, me voyant sans défenses, la cheville piégée et mutilée par ces demis cercles en fer avec des pointes tranchantes comme des lames de rasoir, ainsi que la tête ensanglantée. Il avait réussit à les faire fuir, à me sortir du piège, mais j’étais tombé inconsciente sous le coup porté à la tête.

Pendant qu’il me racontait cela certains flash de bataille me revenais en tête…je décidais de ne pas lui en parler maintenant. Lui après avoir enlevé son épais manteau de fourrure pour m’emmitoufler dedans, il m’avait porté dans ses bras jusqu'à l’auberge la plus proche. Cela faisait quatre jours qu’il s’occupait de moi, en me soignant a l’aide d’un ami mage guérisseur, ils m’avaient pas encore réussi a rétablir ma cheville en piteuse état.

-Voila à part tout ce que je t’ai raconté je ne sais absolument rien de toi, pas une seule personne n’a pu me le dire…tu dois être une étrangère peut être, où alors quelqu’un qui cherche à cacher son identité… je en peux pas t’en dire plus !

Je passais ainsi une semaine merveilleuse en sa compagnie, je voyais toutefois qu’il essayais de garder un peu ses distances avec moi, il restait méfiant…alors bien sur un jour…j’eu l’envi de lever ce voile entre nous…qui nous mettais immanquablement à l’écart l’un de l’autre…

-Pourquoi es tu méfiant à mon encontre ? Ai-je fait quelque chose. T’as t’on dit quelque chose sur moi ?

-Je savais qu’un jour tu poserai cette question…non je ne sais rien de plus sur toi…mais t’es tu déjà demandé pourquoi je t’avais amené ici, alors que ma forteresse se trouve seulement a deux pas d’ici ?

-Euh…je…

-Je dois dire que la scène que j’ai vu ce jour là, aurai laissé perplexe plus d’un…tu étais couverte de sang…pas que du tiens…c’étais un véritable carnage…tous semblait faire parti du même groupe…se n’était donc pas une bataille entre clan…mais tu n’avais plus une arme sur toi…pas une photo…rien pas un papier…pas de signe distinctif d’appartenance à une famille…je ne voulais pas faire encourir le moindre danger a ma famille…

A vrai dire…je n’y avais pas pensé…et si j’avais été responsable de ce qui m’étais arrivé, ces scènes de combats qui remontaient à la surface… Je ne savais plus où j’en étais… j’avais les larmes qui montaient aux yeux…

-Je suis désolé de te mettre dans cet état…je sais ce n’étais pas délicat de ma part…je suis un barbare…peut être sans cervelle parfois…mais je sais quand je dois réfléchir, et là je pense que c’était la meilleure solution.

-Je comprends…tu as bien fait…j’aurai sans doute fait la même chose pour ma famille…si je savais que j’en avais une…

Mon état me frustrait, je ne pouvais rien faire pour me souvenir, mais au fur et à mesure que les jours passaient, plus paisibles les uns que les autres avec Marcel, que j’affectionnais de plus en plus, mon passé…restait le passé…nous étions maintenant dans le présent, j’était peut être totalement différente de celle d’autre fois…mais cela m’était égal…j’était heureuse, ici et maintenant …rien d’autre ne m’importais.

Il m’avait confectionné avec les moyens du bord des béquilles pour que je puisse sortir, cela faisait presque un mois que je n’avais pas été me promener, il m’avait toujours porté dehors, pour que je sente les rayons du soleil, et le vent frai de Dusso la froide. Je ne sais pas si un jour j’avais été plus heureuse que maintenant…mais j’aimais cet homme…oui je l’aimais…j’essayais de me le cacher de me mentir…mais je n’y arrivais plus…la conversation du premier jour de mon réveil…j’avais parfaitement compris qu’il était marié…je ne devais pas, même si tout au fond de mon cœur j’espérais qu’il s’agisse de moi…je savais que ce n’étais pas le cas.

C’était le jour où il m’avais offert ces béquilles, que je m’avouait enfin cet amour…je n’étais pas la plus heureuse du monde de savoir que j’aimais un homme qui sans doute ne m’aimais pas…alors pour ma première sortie, je l’implorais de me laisser partir seule…je voulais penser à autre chose…m’éloigner de lui…je lui expliquais que j’arriverais à me débrouiller seule.

Je m’éloignais vers le centre ville quand il me lança une petite bourse

-Tiens c’est a toi, tu en aura besoin pour faire des emplettes ! Tu n’étais pas pauvre quand je t’ai trouvée !

Et il me fit un petit clin d’œil avant de tourner les talons. Pendant que je marchais… je repensais à lui, je n’arrivais pas à le chasser de mes pensées je ne supportais pas d’en être séparée, me disant que après tout je pourrais le séduire…c’est vrai que depuis cette fois là, où j’avais entendu parlé de sa femme…jamais il n’en avait reparlé…le chagrin…peut être…ou une séparation. Après tout j’étais une nouvelle femme…je pouvais faire quelque chose...j’étais maître de mon destin.

Malheureusement je me trompais car le passé refit surface ce jour là, me poignardant en plein cœur. Une affiche avec une photo de moi était placardée dans quelques boutiques de la ville…il ne devait pas voir ça…

« Recherche Lamumu, femme dangereuse, membre de la famille de redoutables assassins Les Rebels, récompense… »

Je sentais la honte m’envahir…je n’étais qu’un assassin, quelqu’un qui ôtait la vie eux gens…j’arrachais quelques affiches en espérant qu’il ne les verraient jamais…comment pourrait-il m’aimer si il voyait ça…depuis le début il avait raison de se méfier…j’étais profondément mauvaise…mais j’avais changé…pourrait-il m’accepter juste comme ça…en oubliant le passé…ou en ne le connaissant jamais…je devais lui cacher…tout faire pour que jamais il ne sache.

Je rentrais encore plus démoralisée qu’a l’aller…obligée de mentir en lui disant que ma promenade c’était bien passée…Je devenais les jours suivants plus méfiantes que jamais…les gens lui faisaient des messes basses…ils l’avaient toujours fait….mais j’avait peur que l’un d’entre eux ne lui annonce la terrible nouvelle qui nous séparerais pour toujours. Je trouvais toujours un prétexte pour qu’il reste auprès de moi, qu’il n’aille pas en ville…pour que jamais il ne découvre mon portrait affiché en pleine rue. Alors un jour j’avais mal a la tête, l’autre je voulais me promener dans les bois…

Mais je ne supportais plus de lui mentir…je ne voulais plus lui mentir…jamais je n’aurais pu le séduire sur un mensonge…et je ne voulais pas d’une éventuelle relation basée sur le mensonge…je n’aurai pas été assez forte pour le supporter, mais comment lui annoncer. Plus j’y pensais, plus je comprenais que jamais je n’aurais été un assassin si je ne l’avais pas choisi…ce n’était sûrement pas une vocation ni une obligation…mais un choix mûrement réfléchi…car il me semble que jamais je n’aurai pris de décision à la légère…je savais peu de choses sur moi mais finalement mon caractère restait le même maintenant ou dans le passé qui ne m’étais pas encore restitué.

J’apprenais à essayer d’apprécier qui j’étais…même si je n’avais plus conscience de mes actes passé…même si je ne savais pas ce qui m’avais poussé à suivre cette voie…mon cœur me poussais vers la voie du mal pour je ne sais quelle raison…ce n’était pas pour lui, je l’aimais…mais quelqu’un d’autre que je haïssais de tout mon cœur, de toute mon âme.

Ma décision était prise, je lui annoncerais cette après midi ensoleillée, neuf jour après avoir découvert la vérité en face… Je faisais mon sac prête a partir…si il me retenais…c’est qu’il m’aimais un simple ami me laisserai partir continuer ma route, un homme offusqué de mon passé me ferai peut être tuer, je devais faire ce sacrifice quitte à être déçue, rien ne comptais à mes yeux à part lui à ce moment là.

Je posais sur la petite table en bois massif, une des annonces de recherche à mon encontre, je m’armais de mes béquilles après avoir revêtue mon armure…seul vestige de mon passé et passé mon sac a dos sur les épaules. Il entrait à ce moment là, me voyant prête à quitter l’auberge

-Mais que fais tu ? Tu pars ? Pourquoi ? Je ne comprends pas…j’ai fait quelque chose ? Tu te souviens quelque chose… ?

-Je pars pendant qu’il en est encore temps…

-Mais pourquoi ? Qu’est ce qu’il se passe ?

-Regarde sur la table j’ai quelque chose pour toi… tu comprendras mieux.

Il saisit le papier regardant ave stupeur

-Je ne comprends pas bien…
-Regarde bien, je suis Lamumu, mon nom est Lamumu…je suis une femme assassin…depuis le début tu avais raison… alors maintenant je dois partir…adieux.

-Non, je…ce n’est pas possible…

-Eh bien si…ceci est la stricte vérité…je n’ai plus rien a faire à tes cotés…tu combat ce que je suis…

-Non, je voulais dire, non pars pas…reste ici… tu peux choisir de rester ici…loin de tout ça.

-Je…

-Non, reste, je te protègerai, tu n’aura plus besoin de prendre les armes, et puis si tu pars maintenant avec ta cheville…tu te feras tuer pour rien !

-Bien, si c’est ce que tu veux, je resterais…
Revenir en haut Aller en bas
lamumu
tueur de Sanglier sanguinaire
lamumu


Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 11/03/2005

A la recherche de son homme Empty
MessageSujet: Re: A la recherche de son homme   A la recherche de son homme EmptyVen 20 Jan - 3:07

Pendant deux jours, tous les deux nous restions silencieux, un peu mal à l’aise fasse à cette révélation, je crois qu’il l’avait toujours su, sans vraiment y croire en fait. Moi, depuis que je lui avais annoncé, des bribes de souvenirs remontaient à la surface, bien sur ce n’était pas les moments les plus joyeux de mon existence qui avaient fait surface dans un premiers temps… tous les meurtres que j’avais commis…les uns après les autres hantaient mes songes, puis vinrent le tour de mes rêves, devenant des cauchemars.

A l’issue de ces deux jours de silence, mes cauchemars commencèrent justement et finirent par nous rapprocher à nouveau, pendant la nuit je hurlait à la mort pendant mon sommeil, lui déboulait a toute vitesse dans ma chambre, pour me réveiller, me rassurer. Je continuais toujours a nourrir cet amour secret que je tenais tant a cacher, parce je ne voulais pas brusquer les choses…elles étaient déjà bien assez compliquées.

Puis vint enfin le jour où d’après le guérisseur, je pouvais reposer pied à terre. Marcel ravi de la nouvelle décida de m’emmener faire une ballade dans les bois, les jours de beau temps s’étaient succédé, mais il faisait toujours aussi frai, peu importe. Nous fîmes ce jour là une longue ballade, un peu trop longue pour ma cheville… sur le retour je butais contre un cailloux, ma cheville épuisée cédant sous mon poids. Il me retint de justesse avant que je ne tombe. Il m’aida à me poser délicatement par terre pour me reposer un peu.

Il enleva ma sandale pour me masser ma cheville douloureuse, et quand il eut fini, il y déposa un doux baisé, moi un peu amusée mais aussi étonnée je lui dis alors

-Je crois que j’ai un peu mal à mon genou aussi.

Avec sa main droite il commençait à me caresser le mollet puis il la montait vers mon genou, pour s’arrêter jusqu'à mi-cuisse en caressant ma peau il avait remonté par la même occasion ma robe pour découvrir mon genou dénudé qu’il embrassa alors. Toujours souriante, je lui annonçais alors que je commençais à sentir une douleur au niveau de mon ventre. Il eut alors à ce moment là un léger froncement de sourcil.

Je compris alors à ce moment là que rien ne se passerai entre nous, il avait eut une sorte de tique, un signe qui m’avais montré qu’il ne s’abandonnerait jamais à moi, il serait toujours amoureux de sa femme. Je lui dis alors sans sourciller, presque instinctivement

-Ne fais pas cette tête la ! Je rigolais ! Allé viens on rentre ! Tu m’aides ?

Il acquiesça simplement, me demandant si il m’avait offusqué, je lui répondis simplement que non, que je m’étais amusé à lui jouer une farce… bien sur cela n’avait jamais été une farce pour moi… En rentrant j’étais d’une humeur massacrante, je m’enfermais alors dans ma chambre, et resterai ainsi couchée dans mon lit toute la fin de la journée.

Tous mes souvenirs m’étaient revenus, j’avais enfin compris petit à petit avec les informations qui me venaient au fur et à mesure pourquoi j’avais agis ainsi, pourquoi j’avais choisis cette route, j’avais fait le mal…mais c’était un mal nécessaire. En me réveillant le lendemain matin…j’avais envi de fuir loin de lui, mais je ne pouvais pas, je décidais alors d’aller de me baigner dans le lac non loin de là, je le voyais par la fenêtre, l’eau devait être froide cela me réveillerais un peu.

Je décidais de partir en cachette, que l’on ne vienne pas me déranger. Je pris mes draps et en accrochais un bout à ma fenêtre, me laissant glisser jusqu’au sol, je n’étais qu’au premier étage, mais je ne pouvais pas sauter. Je me dirigeais vers le lac, une fois arrivée là bas j’enlevais mes vêtements dans les buissons, les cachaient, puis je me jetais à l’eau !

Cette eau fraîche qui caressait toutes les lignes de mon corps était bien froide, je me sentais renaître. Pendant ce temps, Marcel voulut me voir pour parler…au bout de trois fois qu’il frappait à ma porte sans réponse, il vit que la porte était fermée. Il décida de la défoncer trouvant la chose inquiétante, il ne vit qu’une fenêtre ouverte, alors il s’y appuya essayant de chercher où je pourrais être…il vit quelqu’un dans l’eau…il se dit alors que ça ne pouvais être que moi, il m’exhortait à revenir, d’être raisonnable que j’allais attraper la mort…je ne l’entendais pas.

Il couru alors dehors pour venir à ma rencontre, arrivant a la berge j’étais a mi chemin d’un petit îlot, il me criait de revenir,

-Non ! Je ne reviens pas je suis en train de nager, viens me chercher si tu veux que je reviennes !

J’entendis alors un PLOUF quelques instants après, je me rapprochais un peu plus de l’îlot, lui nageais a une vitesse folle, il m’avais déjà rattrapée

-Tu es folle ! Tu cherches à prouver quoi au juste ! Que tu peux te tuer sans coup de main ?

Il m’avait agrippé le poignet fou d’inquiétude, la tirant vers la rive de l’îlot.

-Lâche moi tout de suite ! Ne me touche pas… Je suis nue, alors laisse moi ici, je ne cherche pas à prouver quelque chose ! Je ne fais que nager !

-Qu’est ce que tu veux alors, me demanda t’il en me lâchant.

-Ce que je veux ? Rien ! Je veux que tu partes !
-Pourquoi réagis tu comme ça ?

-Pourquoi ? Tu me demandes pourquoi ? Je t’aime, ce que je veux tu ne peux pas me le donner, alors vas t’en s’il te plait.

Il s’approcha alors de moi, me passant la main droite dans la nuque et m’embrassa. Une larme d’émotion perla sur ma joue, je passais alors mes bras autour de son cou. Nous étions resté dans l’eau, continuant de nous embrasser, il avait passé sa main droite dans le creux de mes reins et me rapprochant de lui, j’avais la poitrine collée à son torse.

Mes mains passèrent dans ses cheveux, et je passais mes jambes autour de sa taille. Il abandonnait mes lèvres pour embrasser mon cou, j’avais basculé la tête en arrière sentant le plaisir m’envahir, il embrassa alors ma poitrine. Je ramenais alors ma tête en avant cherchant les lèvres de Marcel. Il m’embrassa, mais déjà je sentais qu’il n’était plus vraiment avec moi…je crois qu’il venait à peine de se rendre compte de ce qu’il faisait…se sentant piégé…il ne savais plus quoi faire…tenant à sa femme, ne voulant la tromper…mais pris dans le piège d’une femme.

Je ne voulais pas profiter de al situation…je m’écartais alors de lui les larmes aux yeux

-Je le savais…je suis trop égoïste…jamais je n’aurai du te tenter…j’ai tout fais pour…mais ton cœur appartiens a quelqu’un d’autre…

Je nageais alors vers la rive, Marcel restant là au beau milieu de l’eau sans réagir. Quand je rejoignit la rive, je sorti de l’eau cherchant mes vêtements qui avaient disparus…il ne restait que mon petit sac…qui n’avait pas été vidé…mais qu’est ce que… ? Puis quelqu’un me siffla, je relevais la tête pour qui se trouvais là.

-Salut ma toute belle, ben viens récupérer tes vêtements... je ne suis pas vilain, je suis même plutôt tendre…allé viens n’aies pas peur !

Je ramassais mon sac, avec un cailloux discrètement, m’approchant de lui en souriant le plus naïvement possible, telle une jeune effarouchée. Il me rendit mes vêtements puis me passa la main aux fesse.

-Qui te dis que moi je suis gentille ?!?

Je lui fiche un coup énorme avec le caillou en main sur sa caboche d’ahuri, il tomba sonné au sol. Je me rhabillais, et il commençait déjà à reprendre conscience. Je lui ordonnais

-Ne bouge pas !

Et le pti malin qu’est ce qu’il fait…il essais de se relever…forcement…quand mumu dis quelque chose et q’on l’écoute pas…ben ça a tendance à lui échauffer les oreilles…du coups jlui balance un coup de pieds dans le bide histoire qu’il se tienne tranquille ! Là je peux finir de m’habiller tranquillement, avec l’autre qui pousse des gémissement. Quand j’eu fini, il marmonna un truc incompréhensible dans sa barbe, alors je m’approchais de lui et je lui attrape les cheveux en lui tirant la tête en arrière,

-T’as dis quoi là ?

-Rien

Jlui balance mon poing dans al tronche, son nez pisse le sang

-Alors tu disais quoi ?

-Sale garce !

-Oui je sais, ça te pose un problème peut être ? Tu n’as encore rien vu…

Je lui lance mon plus beau sourire sadique, puis je le traîne avec moi pars le bras gauche jusqu’à l’auberge. Je l’attache à l’entrée, puis j’entre dans l’auberge, qui fait bar en même temps, et la je vois un groupe de nana que je connais bien depuis que je suis ici…je souri…

-Salut les filles…vous cherchez toujours un homme pour vous amuser ??...Bien j’ai ce qu’il vous faut !

Je retourne dehors, déshabille le mec et le fait entrer a coup de pieds dans le cul…

-Voici mesdames…faites vos jeux !
Revenir en haut Aller en bas
lamumu
tueur de Sanglier sanguinaire
lamumu


Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 11/03/2005

A la recherche de son homme Empty
MessageSujet: Re: A la recherche de son homme   A la recherche de son homme EmptyMar 14 Fév - 15:54

3. La punition

Je le poussais ainsi dans la grande salle avec un bon coup de pied au cul, histoire qu’il rentre un peu plus rapidement, parce que naturellement il rechignait à rentrer. On s’en serait douté, il ne savait pas vraiment ce qu’il attendait. Je l’avais simplement désarmé, déchaussé de ses bottes et je lui enlevé son armure lourde et imposante. C’était un très bel homme, mais un rustre… il méritait bien une petit leçon...qui je l’espérait, le forcerait à traiter un peu moins les femmes comme des objets et avec d’avantage de considération.

Il entrait donc, l’air misérable, pieds nus, une légère tunique sur le dos avec un pantalon en toile, le nez tout ankylosé et les poings liés dans le dos, ça serai dommage qu’un si beau colis se fasse la malle quand même…et avant que je puisse le donner sa punition^^. Après le coup qu’il se ramassa aux fesses, il se frotta les fesses de douleur en barguignant je ne sais quoi probablement a mon encontre, je riais aux éclats. Les yeux fixés au sol, il attendait son devenir ; alors quand je l’attrapai par stopper son avancée et que je m’écriais :

-Voici mesdames…faites vos jeux !

Il releva subitement la tête pour voir de quoi il était question, il vit alors sept superbes femmes courir à sa rencontre, il ne cacha alors pas sa joie, rêvant de suite a de folles étreintes avec ses femmes si voluptueuses.

-Eh oh, réveille toi mon garçon, m’écriais je, pourquoi tu souries bêtement…tu ne sais même pas ce qui t’attends !

Il regarda mon air sadique, d’un air un peu apeuré…il reconsidéra la situation…mais ne comprenais pas ce qui pouvait être si terrible. Il pensa tout bonnement qu’une femme avait une définition bien différente d’une punition…et que cela pouvait lui être bien agréable d’être en si charmante compagnie. Les mains encombrées de tout son attirail, je décidais de tout monter dans ma chambre et de me changer.

-Les filles, je vous le laisse…prenez soin de lui et ne l’abîmez pas trop hein !

-Mais bien sur Mumu, répondirent elles toutes en cœur.

-Fermez l’auberge, et toutes les tentures…je préviens Mado en même temps, qu’elle ne s’inquiète pas.

Le guerrier leva la tête et demanda alors qui était cette Mado, l’une des filles lui répondit alors :

-Ce n’est que notre sœur, ne craint rien, elle a la direction de l’auberge pendant le périple de notre père, nous ne serons dérangé par personne, sois en sur.

Un léger rire m’échappa, la scène était vraiment comique à voir…le coq et ses poules. Je montais les escaliers, chargée comme une mule avec tout son attirail, je le posais dans ma chambre, et je me changeais alors. J’enfilais une belle robe légère, elle caressait ma peau doucement à chaque mouvement que je faisais. Après avoir été dans la chambre de Mado, je descendais pour retourner à ma victime. Descendant les escaliers, il ne regardait plus que moi, scrutant au travers de ma robe les formes de mon corps.

-T’as pas bientôt fini de m’reluquer de la sorte… T’as sept nana a ton service, et tu t’en occupe pas…faudrait ptre que j’me joigne à elle !

Là son sourire se dissipa en une crainte palpable dans la tension de l’air que j’avais moi-même créée dans ma colère. Il continuait à me fixer avec la peur au ventre, mais toujours le désir dans les yeux.

-Vraiment vous les hommes, vous changerez jamais…Mais crois tu que j’avais prévu pour toi sept fille rien que pour toi, en fait j’en ai juste une…faut pas pousser non plus !

-Mais…se plaignirent-elles en coeur

-Hé les filles, je vous ai déjà permis de jouer avec lui, c’est déjà pas mal, alors zou et du vent !

-Pffff, yen a toujours que pour Mado, il n’y a que elle qui a le droit de s’amuser avec les beaux mâles ! marmonna l’une des sœurs

-Allé promis la prochaine fois je vous en amène un rien que à vous…mais là c’est un colis un peu spécial, je vous garanti !

Je le regardais couché au sol, les mains toujours liées, l’une des sœurs guérisseuse avait visiblement commencer un sort de soin pour apaiser la douleur du nez du gougeât, car son nez avait enfin retrouvé un taille normale. Les filles lui avaient lacéré littéralement les habits, il ne lui restait que des lambeaux sur le dos, on pouvait voir un peu partout sur lui des traces de rouge a lèvres, des suçons, ainsi que des traces de griffures. Visiblement elles avaient déjà bien profité de mon absence.

-Alors tu t’appelle comment manant ! Et tache de me répondre, parce que je serais moins gentille que ces demoiselles.

-M’appelle Loki m’dame, me lança t’il furieux

-Lamumu sera suffisant ! Je vais te garder quelques temps, histoire de t’apprendre a vivre…que tu sois d’accord ou pas. Compris

-J’ai pas trop l’choix !

-Non pas vraiment…

Là haut, j’entendis que cela commençait à s’agiter…sûrement Mado qui allait faire son apparition ! En la voyant descendre, je le vit prendre un air dégoûter…Je me pencha alors a son oreille :

-Eh oui, je t’avais prévenu de ne pas prendre une mine trop enjouée… Mado n’a rien de ses sœurs, ce n’est qu’une demi sœur…elle est l’aînée… mais pas la même mère que les autres…et oui les apparences sont toujours trompeuses.

-Non pitié, me laissez pas avec…

-Hep…je t’arrête là tout de suite, elle aussi elle a un cœur…tu n’as pas le choix…c’est a ton tour de jouer les hommes objets…tu as à ton entière disposition…120kilo de tendresse, d’amour, de plaisir, de…tout ce que tu veux…profites en bien !

-Non, arrête…la c’est pas drôle….

-Mais je fait pas ça pour rire…tu dois apprendre…alors apprends bien ta leçon du jour. Ah oui au fait, une dernière chose…ne la contrarie pas, ne la vexe pas…elle deviens extrêmement violente…

Je m’éloignais la démarche légère, pas peu fière de mon tour… on se méfie bien trop de l’eau qui dort… Il avait l’air plutôt d’assumer, je n’entendis que quelques cri de douleur et non de dégoûts…aussi décidais-je d’être clémente…je pensais tout bonnement qu’il avait fait sa part du marché…je les interrompis, demandant à Mado d’arrêter… visiblement j’arrivais a temps…il était nu comme un ver.

-Non, tu n’as pas le droit, tu me l’as donné pour jouer !

-Désolée…j’ai changé d’avis…je le veux pour moi…tu sais très bien qu’il ne mérite pas une beauté comme toi…ne t’en fait pas je m’en occupe.

-Tu…tu as raison…je te le laisse…

-Oui, et tu as beaucoup a faire, tu dois relancer boutiques avant que ton père ne rentre…je t’en débarrasse sur le champ.

Je l’attrapais alors par les liens pour le lever puis je le dirigeais vers ma chambre, une fois attaché au pied de mon lit, je sorti quelques instant. Je revins une vingtaine de minutes plus tard, lui lançant des habits sur le lit, que je venais de lui acheter dans un magasin d’habillement masculin. Il se jeta dessus, je lui détacha les liens pendant qu’il s’habillait, il me lança alors un :

-Vous permettez !

-Non je regrette…de toute manière j’ai déjà tout vu, j’ai fait le tour…ya pas vraiment grand-chose à voir.

C’était faux, il était fort bel homme, mais… il avait bien trop d’amour propre, il fallait bien brisé un peu cela si je voulais qu’il respecte un minimum les femmes. L’ai bougon, il s’habilla tout de même et me lança un bref merci. Je le rattachais alors au pied du lit, et lui envoya mes bottes à ses pieds.

-Je vais faire un tour en ville, je te ramène à manger ! Mais en attendant, lustre moi ses bottes, j’ai pas le temps de m’en occuper !

Puis ne le regardant même pas faire un geste affirmatif ou autre je sorti en claquant la porte. Il attendait probablement mon retour avec impatience, car lorsque j’ouvris la porte, il avait fini de s’occuper de mes bottes, son ventre grondait déjà fort et il trépignait sur place. Nous mangîmes ainsi dans al chambre notre repas du soir, un steak copieux de mammouth au sirop d’ent avec de petits tentacules confits.

Je l’accompagnais aux toilettes, attendant à l’entrée, car sure de l’absence d’aucune autre sortie, puis nous retournions dans la chambre pour enfin nous coucher après cette bien trop longue journée. En l’attachant au pied du lit, il commença à râler, parce qu’il ne voulais pas dormir par terre.

-Bon écoute ! Tu vas pas commencer à me gonfler…on a pas le choix pour ce soir, j’ai demandé un lit à monter dans ma chambre…il sera là demain ! Alors prends ton mal en patience sinon tu dors par terre tous les soirs ! Tu pensais tout de même pas que nous dormirions dans le même lit !

Je lui lançais en même temps deux coussins et une grande couverture.

-Si tu es pas content eh bien c’est la même !

Nous dormions ainsi paisiblement…enfin lui un peu moins que moi mais bon…il aurait son lit demain et il arrêterait de rouspéter. Je me réveillais la seconde, en ouvrant les yeux, je le voyais me regarder dormir.

-Tu es réveillé depuis longtemps? lui demandais-je

-Ben oui tu ronfles en dormant !

-RRRRRrrrr espèce de …!

J’attrapais une de mes chaussures à coté de mon lit et lui lançait en pleine figure

-Oh, ça va ! Si on peut même plus rigoler… faut dire que le sol c’est pas super confortable pour dormir…donc oui je suis réveillé depuis un moment…

Je me levais alors de mon lit, puis je pris mes affaires.

-Je vais me changer à coté, je reviens.

-Ah parce que madame peut s’habiller dans l’intimité…ben voyons…moi aussi je peux profité du spectacle

Mon regard noir le fit sourire, mais il ne disait plus un mot. Je crois qu’a ce stade, nous en étions tout simplement passé aux taquineries, jouant un peu comme des enfants… sa compagnie me faisait un peu oublier Marcellusio, et ne m’enfermais pas totalement dans cette morne solitude du célibat.

Après la scène d’hier, je décidais tout de même d’essayer de lui faire confiance, il m’avais bien prouvé qu’il assumais ses actes, et puis après tout si il voulait partir eh bien tant pis…il était libre tout de même… je ne pourrais jamais le garder enfermé, il se dépérirait comme une fleur sauvage coupée de son habitat. Une sorte de complicité frère sœur était née, ou ami maie…comme on souhaite l’entendre… il resterait peut être…enfin je l’espérais.

Alors quand je revins, je lui déliai les mains, il écarquillait les yeux ; sans comprendre ce qui se passait. L’aubergiste frappait à ma porte au moment où j’eus fini de desserrer le nœud, et d’ainsi délivrer ma victime, je lui ouvris, et mon sourire s’illumina ; il amenait le lit que je lui avais demandé. Les deux hommes l’installèrent, puis je sorti avec l’aubergiste pour le remercier, j’ouvrit violement la porte…et Loki se la ramassa en pleine face…lui explosant le nez…

-Oups…je suis désolée…euh…ben…je voulais te dire que tu es libre de faire ce que tu veux. Partir, rester, te promener…tu as toujours cette chambre ici a disposition…si tu le souhaites. La je dois partir, j’ai besoin de changer d’air…je verrais ce soir par ta présence ou ton absence ce que tu a choisis de faire…

Puis je parti en me précipitant dans les escaliers. Le soir tombant, je rentrais a l’auberge, me dirigeant vers ma chambre, j’ouvrit…pas âme qui vive…je m’en doutais un peu tout de même…je m’enfournais dans les draps…puis m’endormis tristement.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





A la recherche de son homme Empty
MessageSujet: Re: A la recherche de son homme   A la recherche de son homme Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
A la recherche de son homme
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ReBeLs :: PUBLIC :: La taverne du Maitre Nain-
Sauter vers: